Par Jacques Garello.
Directeur du « pôle entrepreneurial » de la campagne de Benoît Hamon, Nicolas Hazard est lui-même entrepreneur. Auteur d’un ouvrage intitulé La ruée des licornes, ce pur produit d’HEC et de Sciences Po exprime avec talent la pensée unique sur la nature et la vocation de l’entreprise. Évidemment l’entreprise doit se libérer de l’obsession du profit. Car elle doit maintenant bâtir son succès sur la prise en compte de ses deux missions fondamentales : contribuer au progrès social d’une part, protéger l’environnement d’autre part.
Cette approche n’est pas nouvelle, mais elle fait des adeptes de plus en plus nombreux. Une entreprise qui gagne de l’argent et des parts de marché, c’est inexcusable. Mais si elle gagne de l’argent et des parts de marché en redistribuant ses résultats et en sauvant la planète, c’est admirable. C’est-à-dire que les priorités sont inversées. Que se passe-t-il si l’entreprise « sociale et environnementale » fait faillite ? Ou encore : au prétexte qu’elle est « sociale et environnementale » doit-elle être subventionnée et les emplois garantis à vie ?
Le profit comme guide de gestion
Les économistes qui ont réfléchi sur l’entreprise, depuis Say jusqu’à Kirzner, ont toujours privilégié la recherche du profit comme guide de la gestion. Car le profit est un indicateur de satisfaction des besoins dans un univers marchand et concurrentiel : au service de la communauté, l’entreprise a proposé les produits et prestations attendues par la clientèle.
Voilà en quoi elle assume une mission essentiellement sociale : elle assume le bien-être du plus grand nombre possible (on peut parler ici de « commune destination des biens »). À son tour le profit permet à l’entreprise de continuer sur sa lancée en investissant, en innovant. Quant à la gestion, elle ne peut ignorer le personnel qui par ses connaissances et ses efforts assure la qualité des biens et services produits. Forte motivation et juste rémunération permettent ensemble de maintenir un haut niveau de performance. La gestion ne peut davantage ignorer ceux qui apportent le capital emprunté, comme les actionnaires dans les sociétés, ou les prêteurs dans les entreprises individuelles.
Si l’on voyait l’entreprise telle qu’elle est, et non plus comme les idéologues l’imaginent, les syndicats nourris de lutte des classes disparaîtraient, “l’harmonie sociale” disparaîtrait, et les candidats ne proposeraient pas des programmes utopiques. Et la productivité française augmenterait…
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Quand à tort ou a raison, les clients accordent de l’importance non pas à l’environnement mais un certain nombre de points supposés environnementaux, ils sont prêts à payer et les entreprises prennent aussitôt en compte ces désirs.
Il n’est par contre pas possible de respecter absolument l’environnement , si on construit quoique ce soit sur ce principe , on ira dans le mur. les verts ne respectent pas l’environnement plus que les autres, ils pensent qu’ils savent la meilleure façon de le dégrader. recyclage, énergie, agriculture, ogm, substances chimiques(?) il ne faut pas creuser bien profond pour se rendre compte que le rejet de tel pratique, apporte jamais un bénéfice absolu mais relatif et bien souvent incomparable.
Le vert fait toujours un bilan partiel..Il s’en tient à un objectif de façade…”je n’utilise plus d’huile de palme pour sauver les orang outangs” , soit…mais alors vous utilisez quelle huile? et comment la produisez vous? c’est une idéologie de la supériorité morale …complètement arbitraire et inflationniste, bio, puis bio artisanal, puis bio artisanal et local, puis bio artisanal local éthique, etc arrivé à un certain point d’absurdité la question se pose de savoir si consommer cette saucisse bio locale ..était “nécessaire”…
La finalité d’une entreprise est lucratif. C’est inévitable. N’importe quel organisme doit se nourrir, respirer jusqu’à qu’il ne puisse plus et meurt. C’est une finalité inévitable.
Je défends le principe et la nécessité que la fin (faire des profits) ne justifie pas tout les moyens. On ne peut pas voler, mentir, tricher, tuer… pour faire du profit. OU du moins on ne devrait pas. Mais ici la responsabilité sociale, environnementale, humaniste etc… est dans les moyens mis en œuvre.
Là où des gens comme Hamon vivent sur leur petite planète (ou voudraient transformer notre planète) c’est de dicter la finalité d’une entreprise. Qu’une entreprise ne veuille faire que du profit, bien qu’elle le fasse. Qu’une entreprise veuille apporter du progrès social, qu’elle le fasse et elle ne le fera pas sans faire du profit pour se rentabiliser.
On peut et on doit donner des limites aux moyens mis en œuvre mais on ne doit pas dicter quelles fins chacun de nous veut servir.
C’est le résultat de 50 ans de propagande antilibérale, ça commence à l’école, ça continu avec les médias, au cinéma, dans la littérature, partout, personne ne peut y échapper.
L’entreprise Hamon est en faillite….Rien d’autre à dire sur le sujet…À part que….Vous prenez la politique pour ce qu’elle n’est pas ,une entreprise de bienfaisance alors qu’elle n’est pas mieux que le marabout ou la cartomancienne,une entreprise profitant de la naïveté de ses clients !
Pourquoi donc M. Hamon qui semble savoir comment une entreprise doit fonctionner ne se lance-t-il pas dans l’aventure entrepreneuriale ? Puisque yaka et yoréka, bah yapuka. Vas-y Benoît on te regarde. Monte un bizness, embauche des gens, paie les très bien, vend tes super produits, ramasse du fric, donne tout aux pauvres, sauve la planète et reviens nous en parler.
il le ferait bien; mais le marché ne fonctionne pas donc il commence par réparer le marché….quand les gens auront compris que quand ils veulent acheter un truc avec leurs sous,benoit doit dire si c’est bien utile si le prix est correct…alors vous verrez…